IV. La révélation
Questions & doutes
Juste après cette découverte sont venus mes questions et mes doutes...
Si cela fonctionnait si bien, pourquoi n'en avais-je jamais entendu parler ?
Pourquoi, alors que je vivais dans un milieu urbain, (à Paris tout de même), et que j’avais vu des dizaines de médecins ou de thérapeutes, personne ne les avait jamais évoquées ?
Ce médecin, et mes recherches, m’ont donné plusieurs éléments de réponses.
Des thérapies méconnues
Ces thérapies sont très peu connues en France, mais plus en Amérique du Nord et dans les pays nordiques, souvent précurseurs de ce type d’approche.
D’ailleurs la plupart des médecins généralistes, que l’on consulte en général en cas de troubles du sommeil, n’ont même pas connaissance de l’existence des TCC (Thérapies Cognitivo-Comportementales), car comme nous l’avons vu, ils étudient à peine le sommeil lors de leur formation.
L'option de facilité
Les somnifères sont une solution beaucoup plus rapide et immédiate pour dormir. Il est plus facile de prendre un cachet plutôt que d’accomplir les efforts du programme sur le long terme.
Néanmoins une fois ces nouvelles habitudes acquises, elles le sont pour la vie.
Et surtout, ces efforts valent le coup, car contrairement aux médicaments, ils ne sont pas mauvais pour la santé.
L'absence de prise en charge
Un autre point important est que ces thérapies ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, contrairement à un rendez-vous classique chez le médecin.
Mais quand je mets bout à bout ce que m’ont coûté mes séances chez les magnétiseurs / réflexologues / acupuncteurs et autres... Mes achats d’objets connectés…
Tout cela n’est évidemment pas pris en charge non plus, et imaginez le coût global, sur toutes ces années ! Personnellement j’étais prête à dépenser bien plus que cela pour dormir à nouveau.
Le lobbying
En investiguant, j’ai aussi compris qu’il y avait des sujets de lobbying des laboratoires pharmaceutiques, qui favorisaient évidemment la prescription de médicaments.
Enfin, un peu de frustration
Je suis ensuite passée par une dernière phase de frustration et d'énervement. J’étais fâchée contre le système.
“Tout ça pour ça ?”
Toutes ces années sans dormir alors que cela va me demander 1 à 3 mois d’efforts ?
Mais ça n'est rien, moi je suis prête à n’importe quoi pour dormir à nouveau. Pourquoi n’en ai-je pas eu connaissance avant ?
Je me suis alors promis que si ce programme fonctionnait pour moi, j’en ferai bénéficier le plus grand nombre, en le rendant accessible à tous, par voie digitale.
"Cela sera le cas pour vous" m'a assuré le médecin. "Il n’y a aucune raison. C’est même le premier traitement recommandé par la Haute Autorité de Santé pour retrouver le sommeil. Je peux vous le garantir, dans 1 à 3 mois, vous dormirez à nouveau".
Je suis sortie de chez ce médecin rassurée et heureuse.
Non seulement j’allais dormir à nouveau, mais en plus j’allais permettre à d’autres gens de faire la même chose.
Je voulais aider les autres car j’étais bien placée pour savoir à quel point l’insomnie pouvait nous gâcher la vie.