L’insomnie est l'un des troubles du sommeil les plus répandus. Elle représente un réel problème de santé publique, et touche environ 15 à 20 % de la population.
Véritable fléau de nos sociétés modernes, elle ne date pourtant pas d’hier…
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Les problèmes d’insomnie sont en augmentation constante. Pour autant, est-ce que ce trouble du sommeil est la conséquence de nos modes de vie où tout va si vite ? Est-ce que nos ancêtres dormaient mieux ?
Les hommes et les médecins ont, il y a longtemps, cherché à comprendre le sommeil et ses troubles. Dès l’Antiquité, Hippocrate, le célèbre philosophe grec considéré comme « le père de la médecine », attribuait l’insomnie à l’excès de « bile noire ».
Pour Aristote, autre grand penseur de l’Antiquité, l’incapacité à dormir était due à un excès de chaleur dans le corps. Une croyance qui persista jusqu’à la Renaissance. L’insomnie se soignait alors par des bains froids.
Déjà à l’époque, les hommes cherchaient des remèdes pour lutter par exemple contre les difficultés d’endormissement. L’utilisation de plantes réputées sédatives (camomille, valériane, mélisse) était courante.
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Dans l’Antiquité, jusqu’au début du XXe siècle, les sirops et vins médicinaux à base d’opium étaient en vente libre. Il y a 5 000 ans, les Sumériens (l’une des premières civilisations de l’humanité) utilisaient déjà l’opium pour trouver, ou retrouver, le sommeil. Plus tard, les mères n’hésitaient pas à en donner aux enfants pour qu’ils fassent leurs nuits.
Hypnos, le dieu du sommeil de la mythologie grecque, est représenté avec une fleur de pavot, d’où provient l’opium.
À partir du XVIIe siècle et jusqu’au XIXe, l’opium envahit littéralement l’Europe. Son nom de l’époque : le laudanum, sorte de potion magique, est présente dans tous les foyers qui peuvent se le permettre. Cette préparation servait aussi bien à retrouver les bras de Morphée (ou plutôt, à s’effondrer dedans), qu’à traiter les douleurs ou même la toux.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la norme était le sommeil dit « fragmenté ». Une norme à mille lieues de notre vision du sommeil aujourd’hui qui s'effectue d'une traite.
Avant la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle, les réveils nocturnes n’étaient pas considérés comme un problème. Ils étaient la norme. Il faut saisir qu’à cette époque, la nuit était le seul moment de liberté après une dure journée passée à un travail physique souvent épuisant.
La nuit de sommeil en deux temps de nos aïeux se présentait ainsi :
Le terme insomnie n’est apparu qu’après la révolution industrielle, et le sommeil continu est devenu la norme.
Quelques raisons à ces changements :
Mais les recherches et découvertes scientifiques sur le sommeil ont également largement induit une nouvelle vision de nos nuits.
Au fil des années, les études n’ont cessé de prouver qu’un manque de sommeil avait des conséquences délétères sur la santé. Mais ces études ont également démontré que le sommeil était une chose complexe.
Grâce à l’électroencéphalographie, les chercheurs ont pu observer des modifications de l’activité électrique cérébrale et en déduire l’existence de plusieurs phases de sommeil :
Chacune de ces phases est importante : une bonne nuit ne se résume pas à une addition d’heures de sommeil, mais à une bonne succession d’épisodes, aussi appelés cycles de sommeil.
L’insomnie qui jusque-là était considérée comme un symptôme est devenue une maladie à part entière, touchant de plus en plus de monde.
Les autorités sanitaires s’inquiètent de la consommation abusive de somnifères, notamment des benzodiazépines. En 2015, plus de 64 millions de boîtes étaient vendues, ce qui place la France en triste seconde position européenne, après l’Espagne.
Vous prenez des somnifères pour dormir ? Commencez par évaluer votre sommeil en seulement 2 minutes.
Il a été démontré que des gens qui n’avaient aucun problème de sommeil, et auxquels on demandait de s’endormir rapidement, mettaient plus de temps à y parvenir, voire n’y arrivaient tout simplement pas.
L’injonction de sommeil est l’un des pires ennemis de l’endormissement. Si l’on parvient à se détendre, et à détacher son esprit de la nécessité de dormir, on finit par trouver le sommeil. Plus facile à dire qu’à faire néanmoins…
L’angoisse de ne pas dormir, lorsque l’on se sait déjà insomniaque, contribue fortement au fait de ne pas réussir à trouver le sommeil. On se réveille, et comme nous connaissons déjà ce phénomène, nous partons du principe que nous n’allons pas y arriver.
Il apparaît alors facile de se tourner vers les somnifères, solution tentante et souvent de prime abord efficace.
Il est possible de vaincre l’insomnie sans médicament. Prendre soin de son hygiène de vie et pratiquer une activité physique régulière, font partie des conseils qui peuvent sembler basiques mais qui constituent le point de départ d’un retour au sommeil durable.
Contre l’insomnie, il existe une solution non nocive et bien plus efficace que les somnifères : la thérapie cognitivo-comportementale. Première méthode recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS), elle guérit 9 insomniaques sur 10.
Notre programme en ligne anti-insomnie, fondé sur cette approche, est basé sur la modification des pensées et l’adaptation de votre mode de vie. Il permet de retrouver des nuits réparatrices en quelques semaines.
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Cet article vous a plu ? N'hésitez pas à nous le dire en commentaire et à partager vos connaissances sur l’histoire de l’insomnie avec la communauté Sleepie !
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L’insomnie est l'un des troubles du sommeil les plus répandus. Elle représente un réel problème de santé publique, et touche environ 15 à 20 % de la population.
Véritable fléau de nos sociétés modernes, elle ne date pourtant pas d’hier…
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Les problèmes d’insomnie sont en augmentation constante. Pour autant, est-ce que ce trouble du sommeil est la conséquence de nos modes de vie où tout va si vite ? Est-ce que nos ancêtres dormaient mieux ?
Les hommes et les médecins ont, il y a longtemps, cherché à comprendre le sommeil et ses troubles. Dès l’Antiquité, Hippocrate, le célèbre philosophe grec considéré comme « le père de la médecine », attribuait l’insomnie à l’excès de « bile noire ».
Pour Aristote, autre grand penseur de l’Antiquité, l’incapacité à dormir était due à un excès de chaleur dans le corps. Une croyance qui persista jusqu’à la Renaissance. L’insomnie se soignait alors par des bains froids.
Déjà à l’époque, les hommes cherchaient des remèdes pour lutter par exemple contre les difficultés d’endormissement. L’utilisation de plantes réputées sédatives (camomille, valériane, mélisse) était courante.
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Dans l’Antiquité, jusqu’au début du XXe siècle, les sirops et vins médicinaux à base d’opium étaient en vente libre. Il y a 5 000 ans, les Sumériens (l’une des premières civilisations de l’humanité) utilisaient déjà l’opium pour trouver, ou retrouver, le sommeil. Plus tard, les mères n’hésitaient pas à en donner aux enfants pour qu’ils fassent leurs nuits.
Hypnos, le dieu du sommeil de la mythologie grecque, est représenté avec une fleur de pavot, d’où provient l’opium.
À partir du XVIIe siècle et jusqu’au XIXe, l’opium envahit littéralement l’Europe. Son nom de l’époque : le laudanum, sorte de potion magique, est présente dans tous les foyers qui peuvent se le permettre. Cette préparation servait aussi bien à retrouver les bras de Morphée (ou plutôt, à s’effondrer dedans), qu’à traiter les douleurs ou même la toux.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la norme était le sommeil dit « fragmenté ». Une norme à mille lieues de notre vision du sommeil aujourd’hui qui s'effectue d'une traite.
Avant la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle, les réveils nocturnes n’étaient pas considérés comme un problème. Ils étaient la norme. Il faut saisir qu’à cette époque, la nuit était le seul moment de liberté après une dure journée passée à un travail physique souvent épuisant.
La nuit de sommeil en deux temps de nos aïeux se présentait ainsi :
Le terme insomnie n’est apparu qu’après la révolution industrielle, et le sommeil continu est devenu la norme.
Quelques raisons à ces changements :
Mais les recherches et découvertes scientifiques sur le sommeil ont également largement induit une nouvelle vision de nos nuits.
Au fil des années, les études n’ont cessé de prouver qu’un manque de sommeil avait des conséquences délétères sur la santé. Mais ces études ont également démontré que le sommeil était une chose complexe.
Grâce à l’électroencéphalographie, les chercheurs ont pu observer des modifications de l’activité électrique cérébrale et en déduire l’existence de plusieurs phases de sommeil :
Chacune de ces phases est importante : une bonne nuit ne se résume pas à une addition d’heures de sommeil, mais à une bonne succession d’épisodes, aussi appelés cycles de sommeil.
L’insomnie qui jusque-là était considérée comme un symptôme est devenue une maladie à part entière, touchant de plus en plus de monde.
Les autorités sanitaires s’inquiètent de la consommation abusive de somnifères, notamment des benzodiazépines. En 2015, plus de 64 millions de boîtes étaient vendues, ce qui place la France en triste seconde position européenne, après l’Espagne.
Vous prenez des somnifères pour dormir ? Commencez par évaluer votre sommeil en seulement 2 minutes.
Il a été démontré que des gens qui n’avaient aucun problème de sommeil, et auxquels on demandait de s’endormir rapidement, mettaient plus de temps à y parvenir, voire n’y arrivaient tout simplement pas.
L’injonction de sommeil est l’un des pires ennemis de l’endormissement. Si l’on parvient à se détendre, et à détacher son esprit de la nécessité de dormir, on finit par trouver le sommeil. Plus facile à dire qu’à faire néanmoins…
L’angoisse de ne pas dormir, lorsque l’on se sait déjà insomniaque, contribue fortement au fait de ne pas réussir à trouver le sommeil. On se réveille, et comme nous connaissons déjà ce phénomène, nous partons du principe que nous n’allons pas y arriver.
Il apparaît alors facile de se tourner vers les somnifères, solution tentante et souvent de prime abord efficace.
Il est possible de vaincre l’insomnie sans médicament. Prendre soin de son hygiène de vie et pratiquer une activité physique régulière, font partie des conseils qui peuvent sembler basiques mais qui constituent le point de départ d’un retour au sommeil durable.
Contre l’insomnie, il existe une solution non nocive et bien plus efficace que les somnifères : la thérapie cognitivo-comportementale. Première méthode recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS), elle guérit 9 insomniaques sur 10.
Notre programme en ligne anti-insomnie, fondé sur cette approche, est basé sur la modification des pensées et l’adaptation de votre mode de vie. Il permet de retrouver des nuits réparatrices en quelques semaines.
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