Tout ce que vous devez savoir sur le ronflement est dans ce guide. Prêts à être incollables sur le sujet ? Vous allez découvrir :
Si vous ronflez ou ne supportez plus les ronflements de votre compagnon de lit, cet article est fait pour vous.
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Le ronflement est un phénomène bruyant que nous connaissons tous puisqu’il touche plus de 10 millions de Français, mais savez-vous ce qu’est la ronchopathie ?
Si vous avez déjà croisé ce terme lors de vos recherches, c’est parce qu’il désigne la maladie liée aux ronflements pathologiques. En réalité, ce bruit respiratoire particulier que l’on émet durant le sommeil n’est qu’un symptôme de la ronchopathie !
Bon à savoir : Le mot ronchopathie est dérivé du latin « rhonchus » qui signifie ronflement.
On distingue 4 catégories différentes de ronflements :
Nous sommes tous susceptibles de ronfler, mais la ronchopathie ne concerne pas forcément tout le monde. Alors que certains dormeurs sont des ronfleurs occasionnels, d’autres sont plus à risque de développer une ronchopathie chronique.
Parmi les personnes à risques, on retient :
À noter : Du côté des plus jeunes, 13% des 25-45 ans déclarent avoir des problèmes de ronflements importants.
Les hommes sont réputés être de gros ronfleurs, mais ronflent-ils vraiment plus que les femmes ?
Selon le CHU de Nîmes, 40 à 50% des adultes de plus de 50 ans ronflent, dont 60% d’hommes et 40% de femmes. Une enquête réalisée par Ipsos appuie cette information : 1 homme sur 5 ronfle.
Les hommes et les femmes ne seraient donc pas égaux face aux ronflements et cela s’explique par leurs différences :
Bon à savoir : Passés les 60 ans, les différences entre les deux sexes s’estompent.
Pour comprendre le mécanisme du ronflement, il faut d’abord se pencher sur celui de la respiration.
Le cheminement de l’air : Lors de la respiration, l’air est envoyé aux poumons grâce à plusieurs conduits. Il passe par les fosses nasales, puis par le pharynx situé à l’arrière du nez, par la trachée et enfin par les bronches.
Lorsque les tissus qui composent la bouche, la gorge ou le nez sont anormalement resserrés, l’air tente de forcer le passage au moment de l’inspiration et entraîne une vibration des tissus mous.
Trois zones d’obstruction au passage de l’air peuvent entraîner des ronflements :
Le ronflement peut atteindre jusqu’à 100 décibels, une intensité impressionnante quand on sait que la plupart des sons de la vie courante sont compris entre 30 et 90 décibels. Pourtant, les ronflements ne réveillent pas toujours les ronfleurs.
Ce phénomène est dû à un mécanisme de protection auditive du cerveau. Au moment du sommeil, une partie du cerveau reste attentive aux bruits extérieurs et les trie inconsciemment, par sécurité. Le son d’une alarme incendie ou d’une porte qui claque peut donc nous réveiller, mais le ronflement n’entre pas forcément dans la catégorie des bruits qui annoncent un danger.
Malgré les micro-réveils que provoquent les ronflements au cours du sommeil, le ronfleur n’a souvent pas conscience qu’il souffre de ronchopathie. Il l’apprend généralement par son entourage ou son compagnon de lit.
Que vous dormiez seul ou accompagné, enregistrer votre nuit de sommeil peut vous permettre de mesurer la fréquence et l’intensité de vos ronflements. Certaines applications sommeil comme « iRonfle » ou « Ronflomètre », disponibles sur iOS et Android, sont conçues pour enregistrer et détecter les ronflements.
Dans un premier temps, vous pouvez consulter votre médecin traitant qui réalisera un premier bilan pour évaluer votre ronchopathie. Si vos ronflements ne sont pas causés par un nez obstrué ou de simples allergies, il pourra ensuite vous prescrire une consultation avec un spécialiste.
Vous avez des problèmes de sommeil à cause des ronflements ? Commencez par évaluer votre sommeil en seulement 2 minutes.
L’enregistrement du sommeil est un bilan nécessaire pour déterminer l’origine de votre ronflement et son importance. Il permet aussi de vérifier si votre ronchopathie n’est pas liée à un syndrome d’apnée du sommeil.
Bon à savoir : Cet examen peut se pratiquer dans un centre du sommeil, dans un hôpital ou en ambulatoire (à domicile).
Quand le ronflement persiste, le médecin traitant peut vous orienter vers un oto-rhino-laryngologiste (ORL) pour réaliser un bilan plus poussé et rechercher une cause pouvant bénéficier d’un traitement chirurgical. C’est le cas lorsque les ronflements sont dus à des anomalies anatomiques au niveau de la cloison nasale, des végétations ou encore des amygdales.
Les ronflements sont favorisés par de nombreux facteurs pouvant être liés :
Lorsque le nez est bouché ou obstrué, le passage de l’air est limité et provoque des ronflements. Cette obstruction peut être causée par :
Quand on dort sur le dos, les voies respiratoires sont comprimées. Le voile du palais et la langue se positionnent trop en arrière dans la bouche et réduisent ainsi le passage de l’air.
Certaines variations anatomiques peuvent réduire le calibre du pharynx et favoriser le ronflement. C’est le cas par exemple :
Les fumeurs ont plus de risque de ronfler que les non-fumeurs à cause de l’inflammation avec œdème de la muqueuse provoquée par le tabac. Il n'est donc pas conseillé de fumer avant de dormir. Du côté de l’alcool, une consommation le soir augmente le relâchement des muscles du pharynx et favorise donc le ronflement.
Certains médicaments comme les somnifères, les relaxants musculaires, les antihistaminiques ou les benzodiazépines entraînent un relâchement excessif des muscles des parois du pharynx, favorisant ainsi le ronflement.
La graisse localisée au niveau de la gorge agrandit le volume des tissus et favorise donc le rétrécissement des voies respiratoires, ce qui augmente le risque de ronfler.
Lors de la ménopause, les femmes rencontrent une baisse importante du taux d’œstrogène, l’hormone sexuelle qui permet la préservation du tonus musculaire. Les muscles du pharynx deviennent alors plus lâches et gênent le passage de l’air.
Plus on prend de l’âge et plus les tissus perdent en tonus, y compris ceux des voies respiratoires supérieures. Le voile du palais et d’autres tissus mous deviennent alors plus sensibles aux vibrations.
Le ronflement est l’un des symptômes principaux de l’apnée obstructive du sommeil, bien qu’il n’indique pas que le ronfleur en souffre forcément.
Le plus souvent, le ronflement n’a pas de conséquence directe sur la santé, mais il peut impacter le mode de vie et surtout l’entourage des ronfleurs. La première victime n’est souvent pas le ronfleur lui-même, mais plutôt la personne qui partage son lit.
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Dans le cas d’un ronflement chronique, la qualité et la quantité du sommeil sont altérées. Les conséquences peuvent être :
Dans certains cas, le ronflement peut traduire un problème plus dangereux : le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Ce trouble provoque des arrêts de la respiration par obstruction des voies aériennes.
Heureusement, de nombreuses solutions existent pour lutter contre le ronflement. Vous êtes à la recherche de conseils anti-ronflements ou de méthodes naturelles pour ne plus ronfler ? Vous vous demandez quels accessoires existent pour éviter de ronfler, ou comment soigner la ronchopathie avec la chirurgie ? On vous liste les meilleurs remèdes.
Quelques conseils simples à mettre en place peuvent vous aider à limiter les ronflements et retrouver une vraie qualité de sommeil.
Il suffit parfois de quelques changements dans notre hygiène de vie pour stopper les ronflements :
Il est important de trouver la bonne position pour dormir. La meilleure position pour ne plus ronfler la nuit est de dormir sur le côté. Bien sûr, ce conseil peut sembler plus facile à dire qu’à faire puisque l’on change naturellement de position au cours du sommeil. Pour éviter de vous retourner sur le dos dans la nuit, des solutions existent :
L’astuce à connaître : Si vous ne souhaitez pas investir dans ces dispositifs de thérapie positionnelle, vous pouvez les fabriquer vous-même. Certains dormeurs n’hésitent pas à coudre une poche arrière sur un tee-shirt pour la remplir d’une balle de tennis avant de dormir.
Une température trop élevée dans la chambre peut dilater les muqueuses nasales et aggraver le ronflement. Pour mieux dormir, nous vous conseillons de ne pas trop chauffer et de conserver une température ambiante entre 18 et 19°C.
Pour empêcher les tissus de la gorge de s’affaisser à l’entrée des voies respiratoires, vous pouvez surélever votre tête et le haut de votre corps lorsque vous dormez. Cette astuce convient aussi si vous ronflez à cause d’un rhume ou d’une sinusite, puisque cette position diminue la sensation de nez bouché.
Si vous ne disposez pas d’un lit électrique, vous pouvez :
Les allergies peuvent créer une congestion nasale responsable des ronflements. Pour limiter les allergènes dans la chambre :
Un air trop sec assèche et colle les parois nasales, ce qui contribue aux ronflements. Si c’est le cas de votre chambre, brancher un humidificateur ou un vaporisateur dans la pièce peut vous aider à passer une meilleure nuit. Vous pouvez aussi disposer quelques coupelles d’eau près du lit.
Bon à savoir : Le taux d’humidité optimale d’une chambre est compris entre 30 et 50%.
Les applications qui permettent d’enregistrer les bruits du sommeil possèdent souvent une option anti-ronflement qui produit une vibration ou un son chaque fois que l’on ronfle. Elles sont pratiques pour stopper les ronflements, mais aussi pour enregistrer votre activité et mesurer l’efficacité des remèdes anti-ronflements que vous testez.
En complément de mesures d’hygiène de vie, certaines techniques douces peuvent vous aider à combattre les ronflements. Ces remèdes naturels anti-ronflements ont l’avantage de ne pas être invasifs. Ils peuvent être tentés avant de vous tourner vers des traitements plus lourds.
Les huiles essentielles peuvent être utiles pour :
On les retrouve dans les sprays anti-ronflements, mais elles peuvent aussi être utilisées en diffusion ou vaporisées sur la taie d’oreiller.
Quelques exemples d’huiles essentielles utilisées contre le ronflement :
L’astuce du coucher : Déposez quelques gouttes de menthe poivrée sur vos doigts puis massez doucement les côtés de votre nez.
Certaines plantes ont des propriétés idéales pour se débarrasser des ronflements liés aux allergies, aux infections et aux congestions nasales. Elles peuvent être consommées en infusion au cours de la journée ou avant de vous coucher.
Le gingembre est un allié anti-ronflement précieux grâce à ses différentes propriétés. En plus d’être un bon agent anti-inflammatoire et antibactérien, il augmente la sécrétion de salive pour lubrifier naturellement le pharynx.
Conseil d’utilisation : Découpez quelques rondelles de gingembre que vous déposerez dans une tasse d’eau chaude. Ajoutez une cuillère de miel pour maximiser l’effet lubrifiant et protéger le pharynx. L’infusion se boit avant le coucher.
Le fenugrec est une plante originaire du Moyen Orient que l’on trouve aussi en France. Elle possède des propriétés décongestionnantes et expectorantes des mucus. Une infusion de fenugrec peut donc vous aider à moins ronfler, dans le cas d’un nez congestionné.
Conseil d’utilisation : Faites tremper quelques graines dans de l’eau bouillante puis mélangez une cuillère à café de fenugrec en poudre dans un peu d’eau. Laissez infuser 3 à 15 minutes et buvez jusqu’à 6 tasses du mélange dans la journée, dont une avant de vous coucher.
La sauge est un très bon agent anti-inflammatoire. Elle est efficace pour réduire les ronflements liés à la congestion de mucus.
Conseil d’utilisation : Réalisez une infusion en trempant quelques feuilles de sauge dans de l’eau bouillante, une dizaine de minutes. Filtrez, puis buvez une tasse du mélange avant de dormir et jusqu’à trois tasses par jour.
Les feuilles d’orties sont antihistaminiques, elles sont donc parfaites si vous ronflez à cause d’allergies ou d’infections comme la sinusite.
Conseil d’utilisation : Faites bouillir quelques feuilles d’orties dans de l’eau frémissante. Laissez infuser 10 minutes hors du feu, puis filtrez. Vous pouvez consommer trois tasses d’infusion par jour.
Les propriétés décongestionnantes du thé d’eucalyptus peuvent empêcher le ronflement. Cette plante dégage les voies respiratoires et les muqueuses, ce qui facilite la circulation de l’air.
Conseil d’utilisation : Faites tremper deux cuillères à café de feuilles d’eucalyptus dans une tasse d’eau bouillante, puis filtrez. Buvez une tasse de thé avant le coucher.
En plus d’être délicieux, le thé à la menthe est un remède naturel anti-ronflement puisqu’il contient du menthol qui contribue à réduire le mucus.
À noter : Le thé à la menthe est un excitant. Vous pouvez le consommer en journée, mais évitez d’en boire le soir !
Cette plante herbacée est expectorante et décongestionnante, très efficace pour dégager vos voies nasales.
Conseil d’utilisation : Ajoutez une demi-cuillère à café de cardamome en poudre dans un verre d’eau tiède. Le mélange est à boire avant le coucher.
Le curcuma est un agent antibiotique et antiseptique puissant qui traite l’inflammation et réduit le ronflement. Il peut s’utiliser avec un lait végétal (amande, noisette, soja…), à boire avant le coucher pour respirer plus librement et stimuler le système immunitaire.
La recette du lait au curcuma : Ajoutez deux cuillères à café de poudre de curcuma dans un verre de lait végétal chaud.
Un cataplasme d’argile est parfait pour décongestionner vos sinus et réduire ainsi vos ronflements. Vous pouvez trouver des cataplasmes prêts à l’emploi en magasin bio, ou les réaliser vous-même grâce à de l’argile verte et un peu d’eau. Le cataplasme s’applique sur les sinus et la gorge le soir, avant le coucher. Retirez-le dès que l’argile sèche.
Attention : Par précaution, le cataplasme à l’argile doit être évité en cas de problème thyroïdien.
Le bicarbonate de soude en pulvérisation nasale réduit l’inflammation qui peut être une source de ronflement. Pour la préparer, mélangez une demi-cuillère à café de sel marin et une pincée de bicarbonate de soude dans un peu d’eau. Versez dans un pulvérisateur vide et pulvérisez dans chaque narine plusieurs fois par jour.
Pour dégager les voies respiratoires, vous pouvez réaliser un bain vapeur avant de vous coucher. Il suffit de remplir un récipient d’eau chaude, de positionner votre visage au-dessus et de recouvrir votre tête d’une serviette. Ajoutez quelques feuilles de sauge ou 2 gouttes d’huile essentielle de lavande pour réduire l’inflammation et le mucus.
Ce conseil peut sembler surprenant, pourtant la gymnastique de la langue et de la gorge permet de renforcer les muscles respiratoires et de réduire le ronflement. Certains exercices du pharynx sont simples à réaliser et peuvent être pratiqués au quotidien lorsque vous marchez, sous la douche ou devant la télé.
De nombreux exercices anti-ronflements se basent sur la prononciation de voyelles :
Ces exercices anti-ronflements tonifient votre langue pour ne plus ronfler :
L’astuce insolite : La pratique de certains instruments à vent comme le trombone ou le zuzuvela demandent un effort important pour souffler et permettent de renforcer les muscles du pharynx !
Les médecines douces comme l’acupuncture, l’homéopathie ou l’aromathérapie présentent l’avantage de ne pas faire appel à des traitements médicamenteux ou à la chirurgie. Elles utilisent des ingrédients naturels comme les plantes pour réduire les ronflements.
L’acupuncture est une médecine chinoise ancestrale, totalement indolore, qui repose sur l’action des aiguilles pour stimuler certains points précis du corps. Un acupuncteur peut agir sur vos réactions allergiques ou la congestion du nez pour réduire les ronflements.
Certains traitements homéopathiques peuvent réduire les ronflements lorsqu’ils sont liés à une congestion nasale. Ils ont pour propriétés de dissoudre les sécrétions du nez et de la gorge, d’ouvrir les voies respiratoires et de tonifier les muscles de la gorge ou du palais.
C’est le cas de :
Consultez un homéopathe ou votre pharmacien pour déterminer le traitement homéopathique qui vous convient.
Il est possible de consulter un ostéopathe expérimenté dans la prise en charge des ronflements. Ce praticien pourra effectuer des techniques d’ostéopathie crânienne pour libérer le crâne de dysfonctions potentielles et vous permettre de retrouver une vraie qualité de sommeil.
Certaines astuces peuvent sembler loufoques, mais elles font pourtant leurs preuves contre le ronflement !
L’ail est reconnu pour ses propriétés décongestionnantes des voies respiratoires et son action antibactérienne. Si vos ronflements sont liés à l’accumulation de mucus, vous pouvez l’inclure dans votre alimentation ou tenter de le manger cru ! C’est radical, mais efficace.
Cette astuce naturelle peut sembler insolite, pourtant l’huile d’olive permet de lubrifier et d’apaiser les tissus de la gorge. Cette action réduit les frictions et stoppe naturellement le ronflement.
Conseil : Avalez une cuillère d’huile d’olive juste avant de dormir.
Vous trouvez ce conseil étrange ? Les produits laitiers augmentent pourtant la production de mucus et favorisent donc les ronflements. Pour éviter des nuits trop bruyantes, optez plutôt pour un verre d’eau !
Les astuces naturelles et la médecine douce ne suffisent pas ? Certains accessoires sont conçus pour limiter les ronflements. L’efficacité de ces traitements dépend de la cause de votre ronchopathie et de son niveau de gravité.
Le dilatateur nasal est un petit accessoire que l’on appelle aussi « écarteur nasal ». Comme son nom l’indique, il écarte les ailes du nez pour une respiration plus facile lors du sommeil. Ce dispositif est indolore, peu coûteux, réutilisable et compact.
Les bandelettes adhésives nasales fonctionnent comme l’écarteur nasal en écartant légèrement les narines pour laisser passer l’air. Elles ont l’avantage d’être très flexibles et transparentes. Ces accessoires à usage unique tiennent plusieurs heures et s’adaptent à toutes les formes de nez.
Les pastilles à sucer et les languettes sont des compléments alimentaires qui fondent sous le palais. Elles ont pour but de lubrifier le fond de la gorge afin de réduire les ronflements. Pratiques et discrètes, elles se glissent dans toutes les poches et sont parfaites pour les ronfleurs qui voyagent.
Le spray buccal est utile pour les ronflements dont le niveau sonore n’excède pas 60 décibels. Ses actifs lubrifient le voile du palais et permettent le maintien de la bonne humidité du fond de la gorge.
Le spray nasal contre le ronflement fonctionne de la même façon que les sprays buccaux, en lubrifiant cette fois les voies nasales.
Cet accessoire coûte une trentaine d’euros et ne prend pas plus de place qu’une montre sur le poignet. Il émet une faible impulsion électrique à chaque ronflement, pour gêner le dormeur et le forcer à changer de position.
Ce dispositif anti-ronflement fonctionne par acupression grâce à une pression simultanée sur deux points spécifiques d’acupuncture :
La bague anti-ronflement peut diminuer les ronflements dès la première semaine d’utilisation.
À noter : Cet accessoire ne convient pas aux femmes enceintes, aux enfants, aux adolescents et aux personnes qui d’apnée obstructive du sommeil.
Ces dispositifs médicaux sont prescrits par votre médecin dans le cas de ronflements sévères.
L’orthèse anti-ronflement, que l’on appelle aussi gouttière, est un accessoire semblable au protège-dent utilisé par les sportifs. Elle se porte la nuit et permet de maintenir la mâchoire inférieure et la langue en avant, pour éviter l’obstruction de la cavité buccale. Des alternatives existent, dont une qui se place au niveau du palais.
L’appareil CPAP (Ventilation par Pression Positive Continue) est un traitement recommandé dans le cas de ronflements importants, notamment pour l’apnée obstructive du sommeil. Il est composé d’un masque nasal rattaché à une petite pompe qui force l’entrée de l’air dans la bouche pour empêcher les tissus de s’affaisser.
À noter : L’appareil CPAP est efficace contre les ronflements, mais nécessite l’avis d’un professionnel et doit être porté chaque nuit.
La chirurgie est une méthode de dernier recours qui peut être prescrite par un médecin oto-rhino-laryngologiste, dans le cas où les autres traitements sont inefficaces.
Cette opération chirurgicale se pratique sous anesthésie générale et demande une hospitalisation de deux à trois jours. Ses objectifs sont :
Ses inconvénients → Pas de prise en charge par la sécurité sociale et des douleurs postopératoires intenses.
Ce traitement chirurgical du voile du palais fonctionne par radiofréquence. Le but est d’entraîner une rétraction cicatricielle des muscles du voile du palais pour le tonifier et réduire les risques de ronchopathie.
Son avantage → Moins douloureuse, elle peut se réaliser lors d’une simple consultation sous anesthésie locale.
La septoplastie est une intervention chirurgicale bénigne qui peut corriger la déviation de la cloison nasale, responsable des obstructions et des ronflements. Elle est réalisée par un chirurgien ORL ou un plasticien et ne modifie pas l’aspect du nez, contrairement à la rhinoseptoplastie.
Le ronflement peut devenir une vraie source d’insomnie pour les personnes qui partagent leur lit avec un ronchopathe. Heureusement, quelques astuces toutes simples peuvent limiter les nuisances sonores et vous permettre de mieux dormir.
Vous trouverez de nombreuses sortes de bouchons d’oreilles en pharmacie, comme les fameuses « boules Quies ». Ces accessoires sont fabriqués à partir de plastique, de mousse ou de caoutchouc.
Bon à savoir : Si ces dispositifs vous semblent inconfortables, il est possible d’en faire réaliser sur mesure chez un audioprothésiste.
Cette technique est plus douce et agréable que le fameux petit coup de coude ou le claquement de doigts. Son objectif ? Faire changer de position le ronfleur en le ramenant contre soi, sur le côté.
Si vous vous endormez avant votre partenaire de lit et atteignez un sommeil profond au moment de ses ronflements, votre sommeil sera moins perturbé.
Se réveiller à cause de ronflements trop bruyants peut être frustrant. Vous stressez à l’idée de ne pas retrouver le sommeil ? Pour ne pas créer de cercle vicieux qui conduirait à l’insomnie, il est essentiel de vous détendre. Des exercices de relaxation et de respirations peuvent vous aider à replonger plus facilement dans les bras de Morphée.
Si les ronflements impactent trop votre sommeil, vous pouvez décider de faire chambre à part. Certains couples s’accommodent très bien de cette solution et en profitent pour pimenter leur vie intime autrement !
Cette solution est plus radicale, mais elle évite au ronfleur de réveiller ses enfants ou le voisinage. Si vous décidez de faire chambre à part pour retrouver une vraie qualité de sommeil, elle peut aussi vous être bénéfique !
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Vous êtes maintenant un vrai expert du ronflement ! Vous avez testé quelques-uns de nos conseils ? Vous connaissez d’autres astuces anti-ronflements ? N’hésitez pas à nous partager votre avis en commentaire.